Je laisse couler en moi
la source d’or de ses mots
le pur éclat de ses attentes
et l’ambre d’un regard d’ailleurs
 
j’importe dans ta tête
jardins d’un autre monde
où les parfums font la ronde
et les octets rêvent la fête.
 
Se pourrait-il que les claviers
battent au rythme des coeurs ?
Se pourrait-il que les écrans
rougissent des ardeurs ?
 
mes touches rient leur gamme
mes veines chantent ta flamme
 
fragrance en pointillés
sur ta joue échoue mon subtil doigté.
 
dansent et virevoltent
les candeurs éthérées
 
puissent-elles durer
bien après le couchant
 
Je laisse fondre en mon âme
le refrain comme murmure
la complainte qui susurre
les espoirs de demain
 
abandonne ta peine
dans ma main tampon
de ma phalange reine
j’essuie ton amertume d’un rose badigeon.
 
Se pourrait-il que les claviers
renferment des secrets ?
Se pourrait-il que les écrans
soupirent des passions ?
 
Secrets de fleur
trémière lumière
au fond d’un coeur
fermé sur hier.
 
dansent et virevoltent
l’innocence des pensées
 
puissent-elles luire
te faire sentir leur doux parfum
de mes sucrés baisers
 
dansent et virevoltent
l’innocence des pensées...
 
puissent-elles luire
comment te dire
tout simplement,
 
comment te dire,
te faire aimer,
tout simplement,
 
tout simplement,
mais pour longtemps.
les belles de nuit.
    
   Lylybeth - décembre 2006 - avec l'aide de Franca pour le choix d'une image de Mary Vickers, Christiane Kuhk pour la poésie et Chopin pour la musique **************************


 
 
 
 
 
 
Belle de nuit